lundi 4 avril 2011

Manager à la baguette !

« l’art de diriger consiste à savoir abandonner la baguette pour ne pas gêner l’orchestre »

(Herbert von Karajan)

Bien sur la comparaison est osée entre un commercial et un « prix de conservatoire » mais cela donne une nouvelle dimension plus romantique avec ce parallèle fait avec un grand orchestre.

Tout le monde s’est déjà demandé à quoi servait une chef d’orchestre : chacun des musiciens est un professionnel accompli, capable de jouer impeccablement tout le répertoire classique. Sauf que chacun connaît sa partition mais pas celle du voisin et qu’ils on besoin de synchronisation et consignes de nuances dans leur jeu. On peut certes imaginer que tous les violons puissent jouer ensemble, sur le même tempo, les mêmes notes mais comment les sections de cuivre peuvent elles, sans indications précises, se placer au bon timing et avec la bonne intensité ?

Il en est de même dans l’entreprise : d’abord choisir des « musiciens » qui connaissent leur partition puis ensuite leur donner toute les informations nécessaires à ce que leur « jeu » s’intègre parfaitement dans la mission et les objectifs de l’entreprise (vendre avec les bonnes informations sur le produit, au bon moment pour le client, en tenant compte des impératifs de la production).

Tout bon manager doit être capable d’imprimer ce tempo, en s’étant au préalable bien entouré. Il devient excellent le jour où ses équipes peuvent jouer le « morceau » en se passant, non pas de sa présence, mais de ses indications et ses « nuances ».

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