mercredi 27 avril 2011

manager intermédiaire: allez on presse, encore... on presse plus fort!

Pas facile d'être un "N-2" dans une hiérarchie de PME! Subir à longueur de journée les humeurs ou lâchetés de son N+1, en même temps que les doléances et autres caprices de ses équipes.
Le manager "intermédiaire" est, en général, quelqu'un de motivé qui est "arrivé" à ce poste en gravissant les échelons. Comme vu dans un précédent article, il ou elle fait partie des 20% surcompétents de l'entreprise donc il ou elle tend à s'élever dans la hiérarchie. Avec deux contraintes majeures:
- devenir le larbin d'un N+1 qui lui est à son niveau d'incompétence et donc deux solutions: prendre sa place ou partir.
- concentrer les jalousies de ceux qui n'ont pas évolué (pourquoi lui/elle et pas moi...) et donc passer du temps à éviter les nombreuses peaux de banane jetées à son intention.

A l'heure où tous les spécialistes crient les bienfaits de la fidélisation et de l'évolution interne de ses salariés, ces postes qui sont souvent la "cheville ouvrière" des PME sont des "denrées" sensibles. Pour peu que ceux ci arrivent à tenir la pression quelques années, ils deviennent même des denrées rares à choyer par toute direction générale ayant les pieds sur terre.
Avoir des bons managers intermédiaires, c'est avoir une mécanique bien huilée qui donne de l'agilité à l'entreprise pour s'adapter vite et avec souplesse aux évolutions du marché.

Une petite citation pour finir: "les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au bilan de l'entreprise, sa réputation et ses hommes " - Henry Ford fondateur de la Ford Company


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